J’ai toujours été fascinée par les ours polaires. Ils sont si énormes. Je me rappelle une fois que j’ai suivi un atelier de croissance personnelle où il fallait s’identifier à un animal après la méditation et il a justement été l’ours (l’autre été la fourmi).
Je suis très préoccupée par l’état de la planète avec les changements climatiques, avec la déforestation qui cause une perte de l’habitat pour les animaux et une perte de la biodiversité de la flore. Si nous additionnons les deux, les ours polaires ce sont uns des grands perdants de la manque d’équilibre des humains qui n’arrêtent pas de changer la planète en arrachant les forêts pour avantager la monoculture, de dévier les cours d’eau, d’éventrer les montagnes pour des minerai, etc. Tout cela et plus, fait en sorte que la terre est en souffrance et en train de se manifester par des changements climatiques.
Cette famille d’ours polaires nous regarde. Pouvons-nous soutenir leur regard sans nous sentir un tout petit peu coupables? Le réchauffement de la planète affecte surtout le pole nord et mette en danger la survivance des ours polaires, car les glaces sont en train de fondre et les ours ont besoin d’une surface solide pour se tenir et s’appuyer et ainsi pouvoir chasser.
En 1992, Severn Suzuki, une fillette canadienne de 12 ans est allée devant l’ONU (l’Organisation des Nations Unies) au Brésil, pour raconter ses préoccupations écologiques et celles de l’ECO (l’Organisation des Enfants pour l’Environnement). Là, elle a dit comment elle se sentait concernée par les changements qu’elle voyait dans l’environnement, comment elle ne pouvait plus aller se baigner à la rivière où elle habituait car des poissons à ce moment-là avaient du cancer. Comment elle avait peur du soleil. Qu’elle ne comprenait pas les adultes qui aiment acheter, jeter et ne pas partager. Que même si elle n’était qu’un enfant, elle savait que si l’argent dépensé dans des guerres était utilisé pour éliminer la pauvreté, la planète serait toute différente. Elle a demandé aux participants réunis là, à l’ONU de changer les choses, car ils avaient le pouvoir de le faire. Malheureusement, 20 ans plus tard, les choses n’ont pas trop changé.
Je vous invite sincèrement à lire ou visionner la vidéo car c’est un discours très émouvant. S’il n’a pas réussi à changer les choses, je ne sais pas ce que nous pouvons faire autrement.
Lire le discours :
http://www.lesmotsontunsens.com/severin-suzuki-1992-discours-onu-3383
Pour regarder le discours :
Pour l'amour des animaux 